Astuces pour bien utiliser un lombricomposteur

Le lombricomposteur est connu pour être un outil qui ne requiert que peu de manipulation, qui s’intègre facilement dans l’intérieur et qui simplifie les procédés de compostage. Toutefois, pour assurer l’obtention des engrais de bonne qualité et le bon fonctionnement du contenant, son utilisation exige un minimum de savoir et des bons gestes. Ces derniers doivent surtout être appliqués durant le moment essentiel et crucial du lombricompostage, c’est-à-dire, pendant le démarrage du projet. Cet article vous distille des conseils pour arriver à vos fins.

Placer le lombricomposteur au bon endroit

La première question à se poser avant même l’achat d’un lombricomposteur est « où installer l’outil  pour que les vers produisent efficacement et soient en pleine forme ? ». Les lombrics nécessitent en fait un environnement qui leur permet de s’acclimater tranquillement et progressivement. Étant des détritivores totalement reposés au sol, ils ne supportent pas les bruits et toutes vibrations liés au transport. S’il y en a trop souvent, ils recherchent constamment un endroit confortable et ne sauront pas se concentrer sur leurs rôles. Il est donc judicieux de mettre le lombricomposteur dans une zone assez calme et stable.

En outre, les vers ne supportent pas toutes les températures. Un endroit très froid ralentit leur fonctionnement, tandis que les canicules les anéantissent. La plage de température idéale oscille donc entre 15°C et 25°C. Le bon lieu pour installer le lombricomposteur est donc protégé du soleil direct, de la neige et du froid. Il doit être également bien humide, bien oxygéné et bien aéré, c’est-à-dire, doit présenter la texture d’une éponge humidifiée.

Offrir un bon environnement interne aux vers

Il ne suffit pas de mettre le lombricomposteur au bon endroit pour offrir une bonne acclimatation aux lombrics. En fait, L’intérieur du récipient doit également procurer un environnement à la fois douillet et humide. Ainsi, avant l’introduction des vers dans l’outil, il faut que celui-ci contienne préalablement les éléments suivants :

–          4 ou 5 couches de papier journal au fond du plateau ;

–          Environ 4 cm de tourbe blonde, noire, fibre de coco ou de terreau ordinaire au-dessus des feuilles de journal. Le matériau ne doit pas contenir d’engrais chimique ;

–          Des déchets avec une haute teneur de carbone : sachet de thé, sachet de café ou papier absorbant.

Donner une alimentation saine aux lombrics

Bien que la réduction des déchets soit une des principales raisons d’utiliser un lombricomposteur, cela ne dit pas que n’importe quelle matière s’introduit dans le récipient. Les résidus composés de produits chimiques et des pesticides sont nocifs pour les vers. Voici quelques exemples des aliments classiques mais qui favorisent amplement le fonctionnement de ces derniers :

–          les fruits et légumes bios, particulièrement leurs épluchures et ceux qui sont pourris. La peau de banane figure parmi les aliments préférés des lombrics. En outre, les légumes verts, étant riches en azote, permettent à ceux-ci de garder une bonne santé

–          les ongles et cheveux propres qui ne contiennent ni des vernis ni de l’huile fabriquée chimiquement.

–          les coquilles d’œufs : parfaites pour faire équilibrer le compost et maximiser la productivité du lombricompost.

–          le carton brut non glacé et non imprimé pour l’absorption d’une partie de l’humidité apportée avec les déchets frais.

Author: Damien